La culpabilité éternelle

Le sentiment de culpabilité

Nous connaissons tous ce sentiment, mais chez certaines personnes, il prend une place démesurée dans la vie quotidienne. Beaucoup de femmes, en particulier, sont sensibles à la culpabilité et ont du mal à dire non. Elles veulent être la fille idéale, mais aussi la mère parfaite, la partenaire attentionnée, l’amie présente, l’employée irréprochable et la maîtresse de maison organisée. Réunir tout cela à la fois ? C’est impossible. Et c’est ainsi qu’un sentiment de culpabilité peut surgir à chaque instant.

Vous mettez la barre (trop) haut?

Vous voulez bien faire. Mieux encore : vous voulez que tout soit parfait. Pas seulement pour vous-même, mais aussi pour les autres. Après une journée entière à tout donner au travail – parfois même en dépassant vos propres limites – vous rentrez chez vous épuisée et vous vous surprenez à répondre sèchement à vos enfants. Et là, le sentiment de culpabilité réapparaît. Un jour où vous avez choisi de passer un moment avec votre enfant qui rentrait triste de l’école, vous n’avez pas fini votre travail. Encore une fois : culpabilité. Vous avez aidé votre maman à trier sa garde-robe, mais votre partenaire a dû tout gérer seul à la maison. Vous voyez le schéma ? La culpabilité est toujours là, en arrière-plan.

Cela peut devenir lourd à porter. Vous sentez que vous avez du mal à vous détendre. Le stress n’est jamais bien loin.

Un comportement appris

Le sentiment de culpabilité n’est pas inné. Regardez les jeunes enfants : ils s’accordent naturellement du temps et de l’attention, sans arrière-pensée. Mais plus tard, ce poids peut devenir lourd. Il prend la place de la légèreté, de la joie de vivre. Rien ne semble jamais suffisant. Vous devenez plus critique envers vous-même. Vous n’occupez plus votre propre place, vous vous retirez dans l’ombre. Et tout cela, souvent à cause de ce que vous croyez devoir être ou faire. Vous vous imposez des exigences élevées, vous dépassez vos limites pour satisfaire tout le monde… mais où êtes-vous dans tout cela ?

De la culpabilité à la confiance en soi et à l’estime de soi

Comment passer de ce cercle de culpabilité et d’autocritique vers plus de bienveillance envers vous-même ? Commencez par en parler autour de vous. Très souvent, vos exigences envers vous-même sont bien plus élevées que celles de votre entourage. Demandez à votre partenaire s’il trouve vraiment embêtant de gérer seul(e) une journée. Proposez à votre maman un autre moment pour l’aider, un moment qui vous convient mieux. Soyez réaliste par rapport à ce que vous pouvez accomplir au travail et respectez vos limites. Dire non est aussi une option.

Et rappelez-vous que la culpabilité cache souvent autre chose, et que ce sentiment n’est pas une vérité. Les jugements que vous portez sur vous-même sont appris au fil du temps, mais ils ne vous aident pas – ni vous, ni les autres. Les Fleurs de Bach peuvent vous accompagner dans ce processus : elles vous aident à relâcher les jugements sévères que vous portez sur vous-même, à faire preuve de plus de douceur. Elles vous soutiennent pour apprendre à vous aimer tel(le) que vous êtes, avec vos imperfections. Accepter ses erreurs, les voir comme des étapes de croissance. Nous faisons tous des erreurs : cela fait partie de la vie. Les Fleurs de Bach vous aident à faire la paix avec ce que vous ne pouvez plus changer, à retrouver le respect de vous-même, à ne plus dépasser vos limites et à reprendre votre juste place.

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